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26 janvier 2012 4 26 /01 /janvier /2012 17:05


 

 

Etudiez :

 

 

Alexis lance sa ligne.

 

Je lance la mienne.

 

L’expression «la mienne» remplace le nom ligne : c’est donc un pronom.

 

Le pronom «la mienne» dit que la ligne est à moi, que je suis le possesseur de la ligne : c’est un pronom possessif.

 

 

 

 

Je lance la mienne.

Tu lances la tienne.

Il lance la sienne

Nous lançons la nôtre.

Vous lancez la vôtre.

Ils lancent la leur.

 

 

La mienne, la tienne, la sienne, la nôtre, la vôtre, la leur 

sont des pronoms possessifs.

 

 

 

 

 

 

En parlant d’un panier on dirait :

 

le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur.

 

 

 

Au masculin pluriel, on dirait :

 

les miens, les tiens, les siens, les nôtres, les vôtres, les leurs.

 

 

Au féminin pluriel, en parlant de chaussures, on dirait :

 

les miennes, les tiennes, les siennes, les nôtres, les vôtres, les leurs.

 

 

 

 

 

 

Retenez

 

Le pronom possessif est un pronom qui fait connaître le possesseur

de la personne,

de l’animal

ou de la chose :

 

cette ligne est la mienne.

 

 

 

 

 

 

Les pronoms possessifs sont :

 

le mien, le tien, le sien, le nôtre, le vôtre, le leur

 

la mienne, la tienne, la sienne, la nôtre, la vôtre, la leur

 

les miens, les tiens, les siens, les nôtres, les vôtres, les leurs.

 

les miennes, les tiennes, les siennes, les nôtres, les vôtres, les leurs.

 

 

 

 

 

 

 

Appliquez :

 

1/ Soulignez les pronoms possessifs :

 

Je prends mon panier, tu prends le tien, elle prend le sien.

 

Tu jettes ta ligne, je jette la mienne, vous jetez la vôtre. 

 

Vous retirez votre poisson, il retire le sien.

 

Nous rapportons nos poissons, vous rapportez les vôtres, ils rapportent leur leurs.

 

Vous mangez vos poissons, nous mangeons les nôtres.

 

Je suis content de ma journée, ils sont contents de la leur.

 

 

 

 

 

2/ Remplacez les points par un pronom possessif.

 

 

Tu accroches ta sauterelle, j’accroche........, il accroche....... .

 

Vous avez votre pliant, j’ai....... .

 

Je regarde mes poissons, ils regardent........ , vous regardez....... .


 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 13:34

St-Léonard-de-Noblat juillet 2010 (38b)

 

Ma première truite

 

Alexis prit sa ligne. Une sauterele, légèrement piquée, sautillait au bout. Il lança le fil ; j’en fis autant. Mon amorce n’était pas dans l’eau que : vlouff ! j’entends un formidable saut, et ma gaule, tire violemment, s’abat dans les herbes.

 

  • Raté ! dit une voix moqueuse.

 

  • Qu’est-ce que c’est ?

 

  • Une truite, pardi ! Il ne faut pas lui laisser le temps de souffler l’amorce : on ferre tout de suite... Oh ! inutile de recommencer ; elle ne reviendra pas.

 

J’étais honteux et colère de ma maladresse, et je craignais qu’Alexis fût fâché.

 

  • Allons plus loin, dit-il, en jetant un coup d’oeil circulaire. Nous recommençons dans un tournant, tapis derrière les roseaux.

 

  • Ça mord, dis-je d’une vois étouffée, le coeur battant. Mon fil se promenait à droite et à gauche, courbant le scion (*).

 

  • Tire ! tire ! dit Alexis... Ne lui laise pas faire ce qu’elle veut !

 

Je tirai. Un clapotis violent, un éclair de lumière et, au bout de mon fil, se tordait un poisson étincelant. Mais j’avais ferré si fort que ma ligne avait sauté dans les branches. La truite restait suspendue à un arbre et gigotait. J’allais grimper pour l’atteindre quand elle se décrocha et tomba dans l’herbe.

 

Gabriel Maurière (Peau de pêche)

 

 

 

(*) scion : (1) Petit brin, petit rejeton tendre et très flexible d’un arbre, d’un arbrisseau.

  1. Deuxième âge de l’oeil, développement du bourgeon ; le développement du scion s’appelle rameau.
  2. Jeune branche destinée à être greffée.
  3. Baguette pour battre, fustiger.

 

 

 

 


Parlez :

 

1/ Alexis prit sa ligne. Qu’y avait-il au bout ? Que fit Alexis ? et moi ?

 

 

2/ Racontez la première attaque. Répétez le dialogue.

 

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25 janvier 2012 3 25 /01 /janvier /2012 13:24

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La pêche à la ligne

 

 

Jean s’en est allé de bon matin avec sa soeur Jeanne, une gaule sur l’épaule, un panier sous le bras, le long de la rivière. Ils s’arrêtent à l’endroit le plus poissonneux, Jeanne s’assied sous un saule étêté. Jean déroule sa ligne. Le poisson mord à l’hameçon et fait plonger le bouchon. Jean tire vivement le fil au bout duquel brille un goujon.

Anatole France (Filles et Garçons)

 

 

 

 

 

Etudiez les mots

 

 

1/ La gaule est la perche, la canne à pêche.

Au bout de la gaule, on attache la ligne, c’est-à-dire le fil de soie ou de crin.

A la ligne, il y a un bouchon : on l’appelle aussi un flotteur, parce qu’il flotte sur l’eau.

 

 

2/ Un endroit poissonneux est un endroit où il y a beaucoup de poissons.

Qu’est-ce qu’un quartier populeux ?

Pour rendre un endroit poissonneux, on amorce, on jette de l’amorce.

 

 

3/ Remarquez l’orthographe de saule, qu’il ne faut pas confondre avec sol.

 

 

4/ Étêté fait penser à tête.

Qu’est-ce qu’un saule étêté ?

 

 

 

5/ Qu’est-ce que l’hameçon ?

A l’hameçon, on met un appât, qui attire le poisson.
Le poisson vient mordre, c’est-à-dire prendre l’appât.
Alors, le bouchon plonge, c’est-à-dire s’enfonce dans l’eau.

 

 

6/ Remarquez l’orthographe de goujon. Avez-vous déjà vu un goujon ?

 

 

 

 

 

 

Ecrivez les mots

 

 

flotter, amorcer, mordre, plonger

 

une gaule, une canne à pêche, une ligne, le flotteur, le bouchon, un saule, le sol, l’hameçon, l’appât, l’amorce, un goujon

 

poissonneux, étêté

 

 

 

 

 

Employez les mots

 

 

1/ Mettez le mot convenable : plonger, appât, poissonneux, canne à pêche.

 

Jean, sur l’épaule, portait sa ............


La rivière contenait beaucoup de poisson : elle était .........

 

Quand Jean met une sauterelle à sa ligne, la sauterelle sert d’..........

 

Quand le bouchon s’enfonce, on dit qu’il.........

 

 

 

 

2/ Faites une phrase avec chaque mot  amorce, hameçon, goujon.

 

 

 


 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 17:39


 

 

 

Changer une lettre du mot «VOIE» pour trouver :

 

 

 

1/ le son qui sort de la bouche de l’homme.

 

2/ un organe humain qui peut vous faire souffrir si vous mangez trop de chocolat.

 

3/ un fil fin et brillant produit par une sorte de ver.

 

 

 

 

 

 

 

 

Solutions :

 

1/ voie

 

2/ foie

 

3/ soie

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 17:30


 

 

 

Observez :

 

 

Une station

Stationner

Un stationnement

 

Il ne faut pas oublier de doubler la lettre «n»

dans les verbes en «onner» 

et les noms en «onnement».

 

 

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Une masure

Un mur

 

Les noms en «ure» sont du féminin et prennent un «e».

 

On écrit : l’azur ; le futur ; un mur.

 

 

 

 

 

 

7xhtfb0k

 

 

 

 

 

 

Les laquais sont derrière son carrosse.

 

Il ne faut pas confondre son, adjectif possessif,

 

avec sont, verbe être.

 

 

 

 

 

7xhtfb0k

 

 

 

 

 

 

La fermière entre dans la cour ; les poules la reconnaissent.

 

Dans la fermière, la est un article.

 

 


 

Dans la reconnaissent, la est un pronom parce qu’il remplace le nom fermière :

 

Les poules reconnaissent la fermière.

 

Le verbe s’accorde avec son sujet : les poules.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Appliquez :

 

1/ Copiez :

 

tampon

tamponner

un tamponnement

 

tourbillon

tourbillonner

un tourbillonnement

 

bourdon

bourdonner

un bourdonnement

 

étonner

un étonnement

 

chantonner

un chantonnement

 

 

le mur

la verdure

la voiture

la peinture

l’usure

une signature

la parure

une ferrure

la nourriture

la teinture

une soudure

l’azur

une garniture

l’écriture

 

 

 

 

 

2/ Mettez «son» ou bien «sont» :

 

La fermière va partir pour le marché,.......... cheval est attelé.

 

Les oeufs ...... dans un panier, le beurre est dans un autre.

 

Les deux paniers.......... dans le fond de la voiture.

 

Comme il fait encore un peu frais, la fermière a mis ......... manteau.

 

 

 

3/ Souligner :

 


a/ d’un trait les articles le, la, les, l’

b/ soulignez de deux traits les pronoms le, la les, l’

 

 

 

 

La cloche de Pâques sonne à la volée : je l’entends avec plaisir.

Elle annonce le printemps ; je le salue avec joie.

 

Les lilas vont éclore : je les cueillerai, je les respirerai et je les placerai dans les vases.

 

 

 

 



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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 17:28


 

 

 

Piaulette s’accroupissait ; elle s’immobilisait ;

elle se mettait à couver.

 

 

 

Analysez :

 

 

Combien cette phrase contient-elle de verbes ?

Combien contient-elle de propositions ?

 

Lisez la première proposition ; la deuxième ; la troisième.

 

Quelle est la première action de Piaulette ?

Quelle est la seconde ?

Quelle est la troisième ?

 

Ce sont des actions faites l’une après l’uatre, des actions successives.

 

Remarquez les points-virgules.

 

 

 

 

 

 

Imitez :

 

1/ J’entendais des tintements épars ; les vibrations...... ; cela devenait...... .

 

 

2/ Le vingt-deuxième jour, Piaulette s’inquiète ; le vingt troisième, elle...... ; le vingt-quatrième,........ .

 

 



Inventez :

 

1/ Inventez deux phrases, chacune comprendra trois propositions qui diront trois actions successives. N’oubliez pas les points-virgules.

 

 

 

 

2/ Composez trois ou quatre phrases :

 

J’ai eu des oeufs de Pâques.

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 17:26

 

1/ Copiez les trois premières phrases en mettant «nous» au lieu de «je».

 

 

Je dominais Paris. 


Le soleil se levait et c’était dimanche de Pâques.


J’assistais à l’éveil des carillons.


J’entendais d’abord des tintements épars.


Les vibrations des cloches isolées, peu à peu, grossissaient et devenaient un vrai concert.

 

 

 

 

 

2/ Mettre la phrase suivante :

a/ au présent,

b/ au passé composé,

c/ au futur

 

 

 

 

Piaulette était la première poule à vouloir couver.

 

 

 

 

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11 janvier 2012 3 11 /01 /janvier /2012 17:21

 

 

 

 

Etudiez

 

Aller et Venir

 

 

j’allais et je venais

tu allais et tu venais

il allait et il venait

elle allait et elle venait

 

nous allions et nous venions

vous alliez et vous veniez

ils allaient et ils venaient

elles allaient et elles venaient

 

 

 

 

 

 

 

Appliquez

 

 

1/ Conjuguez à l’imparfait :

 

J’allais chercher mes oeufs de Pâques.

 

Tu....... etc.....

 

 

 

 

2/ Conjuguez à l’imparfait :

 

Je revenais de mon jardin.

 

Tu..... etc.......

 

 

 

 

3/ Conjuguez à l’imparfait :

 

J’allais au jardin, je remuais toutes les touffes, je cherchais partout.

 

Tu... etc....

 

 

 

 

4/ Conjuguez à l’imparfait :

 

Je choisissais les plus beaux oeufs et je les faisais couver.

 

Tu.... etc....

 

 

 

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8 janvier 2012 7 08 /01 /janvier /2012 10:43

 

 

Etudiez

 

1/ La fermière faisait couver ses vieilles poules.

 

Le mot «ses» est un adjectif, parce qu’il se rapporte au nom poules.

 

Il indique à qui appartiennent les poules, quel est le possesseur des poules ; on dit que c’est un adjectif possessif.

 


 

 

2/ Mon carillon ; ton carillon ; son carillon ; notre carillon ; votre carillon ; leur carillon.

 

Au masculin singulier, les adjectifs possessifs sont : 

 

mon, ton, son, notre, votre, leur.

 


 

 

3/ Ma poule ; ta poule ; sa poule ; notre poule ; votre poule ; leur poule.

 

Au féminin singulier, les adjecfis possessifs sont : 

 

ma, ta, sa notre, votre, leur.

 

 


 

 

4/ Mes oeufs ; tes oeufs ; ses oeufs ; nos oeufs ; vos oeufs ; leurs oeufs.

 

Au pluriel, les adjectifs possessifs sont :

 

mes, tes, ses, nos, vos, leurs.

 

 

 

 

Retenons

 

L’adjectif possessif est un adjectif qui fait connaître le possesseur de la personne, de l’animal ou de la chose : 

 

mon carillon.

 

 

 


Les adjectifs possessifs sont :

 

mon - ton - son - notre - votre - leur

 

mes - tes - ses - nos - vos - leurs.

 

 

 

 

 

Appliquez

 

 

1/ Soulignez les adjectifs possessifs 

 

Mon oeuf de Pâques.

 

Ta cloche.

 

Leur Carillon.

 

Leur tintement.

 

Ses vibrations.

 

Notre église.

 

Leurs concerts.

 

Nos sonneries.

 

Son poussin.

 

 

 

2/ Soulignez les adjectifs possessifs


 

Les cloches font entendre leur carillon.

 

Les bonnes gens ont mis leurs costumes clairs.

 

Mais le soleil continue sa bouderie et le ciel garde sa tristesse.

 

Maman est très prudente : elle a mis son manteau et elle m’a fait prendre mon béret.

 

 


 

3/ Mettez l’adjectif convenable :

 

Tu regardes........... basse-cour.

 

Les pigeons cherchent....... nourriture.

 

Les coqs dressent..... crête.

 

Piaulette agite...... ailes et fait entendre ....... caquet.

 

Le chien tire sur ...... chaîne.

 

Il chasse les moineaux qui viennent à......... écuelle.

 

 

 

 

2/ Nature et fonction des adjectifs possessifs de l’exercice 1/ :

 

exemple : Mon oeuf de Pâques.

 

mon : adj. possessif, se rapporte à oeuf, masculin, singulier.

 

 

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7 janvier 2012 6 07 /01 /janvier /2012 10:09

 

 

 

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Piaulette couve des oeufs de Pâques

 

 

Piaulette fut la première poule à vouloir couver. Elle s’en alla à la recherche d’un nid que la fermière ne découvrirait pas. Mysti et Mystigouri, les moineaux friquets, connaissaient, au fond du hangar, un recoin sombre où la fillette de la fermière avait oublié des jouets. Il y avait, dans ce recoin, un vieux chapeau de feutre et, au fond de ce chapeau, trois oeufs de la grosseur des oeufs de poule, mais verts et piquetés d’étoiles rouges.

 

Mysti et Mystigouri conduisirent Piaulette devant cet étrange nid. Piaulette s’accroupit dans le vieux chapeau et s’immobilisa, bien contente. Pendant trois semaines, elle couva ainsi ; à peine prenait-elle une minute, de temps en temps, pour boire et manger.

 

Le vingt-deuxième jour, elle commença à s’inquiéter. Le vingt-troisième, elle s’impatienta, se leva et donna quelques petits coups aux coquilles bariolées. Enfin, le vingt-quatrième jour, elle se mit en colère et frappa du bec à si grand coups que les coquilles s’ouvrirent...

 

Cinq minutes plus tard, Piaulette, affolée, courait par la basse-cour : «Venez vite ! Venez vite !... Mes poussins ne peuvent se tenir sur leurs pattes... Je ne sais pas ce qu’ils ont !». Et chacun put voir trois petites boules d’ouate jaune, avec un bec en celluloïd, des yeux de verre et des pattes en vil de laiton.

 

Piaulette avait couvé des oeufs de Pâques.

 

 

E. Pérochon (Le livre des quatre saisons)

 

 

 

 

 

 

 

 

Parlez :

 

1/ Que voulait faire Piaulette ? Où alla-t-elle ?

 

 

 

2/ Que connaissaient Mysti et Mystigouri, au fond du hangar ? Qu’y avait-il dans ce recoin ?

 

 

 

3/ Que firent Mysti et Mystigouri. Et Piaulette, que fit-elle ?

 

 

 

4/ Qu’arriva-t-il, le vingt-deuxième jour ? Le vingt-troisième ? Le vingt-quatrième ?

 

 

 

5/ Cinq minutes plus tard, que faisait Piaulette ? Dites ce qu’elle criait. Et qu’est-ce que chacun put voir ?... Finissez l’histoire.

 

 

 

6/ Que pensez-vous de Mysti et Mystigouri ? de Piaulette ?

 

 

 


 

 

 

 

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